Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend; le voici:
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant;
Le Soleil moribond s’endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l’Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Charles Baudelaire, « Recueillement », Les fleurs du mal CLIX
Chère… je comprends, sans le ressentir. Je sais à quel point la peine est suffocante lorsqu’il faut dire A Dieu ♥
Je pense très fort à toi, à vous… je n’ai pas de mots. Je voulais te laisser un peu tranquille. Ecrire, aller jsuqu’à publier aide très légèrement mais elle aide à poser un pas devant l’autre…
je t’embrasse
@Sarah: tu sais combien même ces lignes aident à tenir. Combien il est difficile de se dire qu’il y a toujours plus malheureux que soi, ailleurs, autrement… ça s’appelle relativiser, mais ça ne change rien à l’épeuve; en tout cas, merci à toi
@Sarah: tu sais, je découvre un nouveau sentiment que je n’avais pas eu il y a deux ans, par dessus cette profonde tristesse: la colère. Intérieurement, je suis furax. Et je pense qu’il y a vraiment de quoi….
Je pense très fort à toi!!!
@Miss Nahn: merci… l’après est si difficile…
Bises de Belgique, je pense aussi à toi, des moments de douceur et de chaleur quels qu’ils soient, t’aideront…
merci Sylvie… avec toute mon amitié à la Belgique pour qui j’ai toujours eu une affection particulière (sa gentillesse legendaire, la preuve..)
On ne se connait pas, je ne sais pas quelle épreuve tu traverses, je lis ton blog depuis quelque temps (en venant de chez Sarah, je suppose, comme souvent ces temps ci…) et j’en aime le ton, les articles…
J’espère que tu trouveras les ressources et la force de surmonter ta peine. Je t’embrasse…
@Valérie: merci pour ton gentil message; ça aussi, et le blog, cela fait partie des choses qui aident à tenir. Même dans une épreuve les plus difficiles qui soient. Encore merci pour tes mots et ta visite ici.
dans le deuil… il y a plein de phases. La colère en fait partie, comme la douleur, il ne faut (pardon je n’aime pas ce mot, mais) l’ignorer, mais l’accueillir…. Je vais demander à ma chère amie Bea, de me redire ou de me donner des références sur toutes ces étapes (elle infirmière en gériatrie, ceci explique cela).
tendrement.♥
Chère Jicky, je t’envoie tout mon stock d’ondes positives dans l’épreuve que tu traverses, qu’elles puissent apaiser ta peine et ta colère ne serait-ce que quelques secondes, ce sera déjà ça de pris. Douces pensées ++++++
merci Anaïk..
Bon courage à toi pour cette épreuve…
merci… je tiens le coup, pas le choix quand c’est la nature qui décide…
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j’ai été absente un temps, je découvre via le blog de Bavardises que tu traverses une épreuve très triste.
Je pense bien à toi.
merci Eve… il n’y a pas de mots non plus pour remercier les petites attentions des amis virtuels qui passent ici!