Ça vous est arrivé souvent, à un spectacle comique (ou prétendument), ce grand moment de solitude qui consiste à vous retrouver à ne pas rire une seule seconde (ou si peu), tandis que des centaines d’adultes sont pliés de rire autour de vous devant le comique pipi-caca-prout dudit spectacle?? Et qui plus est, lorsque ce même spectacle est encensé par la critique? Exception faite de quelques scènes (celle du téléphone qui sonne et dont la communication est pour l’un des spectateurs du 1er rang; la bataille de polochons qui dégénère dans le public, ou le régisseur du théâtre qui passe accidentellement sur scène avec son chien), c’est ce qui m’est arrivé jeudi au spectacle de Semianyki, où je me suis ennuyée (au point d’avoir envie de quitter la salle au bout de 20mn) alors que je m’attendais (saloperie de critique presse, des fois, hein) à une fantasmagorie comique digne de Slava Snow Show? (à Slava Snow Show, émue aux larmes, j’étais, preuve que je n’ai quand même pas perdu mon âme d’enfant, zut, quoi…)
Et pourtant, je rigole à gorge déployée à la Brigitte d’Alil Vardar
et à son Dick Zobeman, avec accent du Gers:
(Stelda, regarde ci-dessous à partir de la minute 0.32, puis 0.39 tu vas aimer…
Gros délire aussi à 1:02, ou 1:38)
Le Clan des Divorcées (et Clermont-Ferrand by night 🙂
Ben moi, ça m’est arrivé pour le Slava justement. Pas touchée une minutes par l’hystérie collective…
Peut-être juste une question d’humeur du jour…
ah ouais? ben comme quoi… Moi dans ce spectacle je m’étais totalement laissée portée par la magie (et non pas l’hystérie collective); du coup, à la fin, lorsque le public est embarqué, j’étais embarquée aussi. Mais là, Semianyki, zéro poésie, j’ai trouvé ça pesant (en plus d’être parfois – mal – copié sur Slava Snow Show)