Parlons seuil psychologique de la dépense… et de la CB. Et pas seulement dans le sens de « pouvoir » dépenser (parce que de toute façon généralement quand on fait une folie, ça dépasse souvent ce qu’on « peut » financièrement). Non, je veux dire, psychologiquement: vous pouvez envisager d’investir dans [un sac, des pompes, une robe? à] 200, 300…. 1000€? [au bout du bras? aux pieds? sur le dos?]
Les Acne Cypress, par exemple, je peux sans problème:
Après il y a aussi ce que l’article représente (ex. le Kelly ou le Birkin porte un peu trop sur lui « je coûte un bras » et du coup je bloquerais pour le porter… sur le bras)
Donc le Kelly Courchevel, même s’il ne coûtait « que » 500€, je crois que je ne pourrais pas:
Et ça non plus, parce que ça n’est qu’une robe et que, même en soie, même Carven, même sublimissime, à 595€ pour une robe, je bloque:
Bref. Mon seuil psychologique en fringues, c’est 150€ – 200€ grand max.
Au-delà, pour un manteau (en cachemire?), pourquoi pas, mais ça me serait difficile… En shoes, je suis davantage no limit. Côté sacs, problème avec les it-bag…. Voilà.
Et vous, c’est quoi, votre seuil psychologique?
100€? 200€? 500€? 1000€?
Plus en sac qu’en shoes? Plus en shoes qu’en fringues?
plus en fringues qu’en shoes??
Cet article m’interpelle, merci beaucoup ! Je n’ai pas vraiment de seuil psychologique, du moins, je ne pense pas. Les éléments les plus chers de ma penderie sont au nombre de 3 et ont couté chacun dans les 350 euros. Il y a un manteau et deux sacs. Ils sont tous issus de petits créateurs et fabriqués de manière artisanale, dans le respect des artisans qui les ont produits. J’estime que ce coût est largement justifié. Par contre, payer 100 euros de moins chez C*mptoir des C*tonniers pour un manteau fait en chine je ne sais pas trop comment, je trouve ça très excessif ! Bref, je crois que si j’avais un seuil psychologique, il serait aboli par la qualité, quel que soit le produit (c’est pareil pour la bouffe d’ailleurs !)
moi aussi, je crois que c’est la qualité (ou fragilité) qui m’arrête: par exemple, la robe Carven, super qualité je présume (100% soie, tout ça) mais 590 euros dans de la soie, hyperfragile à entretenir, je bloque bcp plus que ds des chaussures de qualité, parce que les shoes, c’est du solide! 🙂
C’est drole mon seuil psychologique est le même.je pourrais aller au dela, pas trop souvent qand même, mais je trouve ça indécent.
pour des chaussures au delà de 500 € je réfléchis vraiment – côté vêtement 200€ max . Bon bien sur si c’est un vêtement de qualité (primordial) que je considère comme basique ou intemporel genre un très beau manteau ou la robe portefeuille de DvF (que je n’ai d’ailleurs toujours pas dans ma garde robe) je pourrais aller au delà mais certainement pas chez Z & V ou dans un short en jean Saint Laurent. Quant aux sacs, je dirais max 250 € et je ne mettrais jamais plus car s’il y a bien une chose que je trouve vraiment prohibitif c’est bien le prix des sacs (et plus encore celui des it sacs) davantage que les chaussures d’ailleurs. Bon je vais quand même avouer que j’ai un kelly celui que m’a offert ma marraine qu’elle a eu en cadeau pour ses 18 ans – il est magnifique et je te rejoins Jicky sur le fait qu’il porte sur lui « je coûte un bras » – ce qui fait que je ne le porte quasiment jamais !
Pour les chaussures, ça depend vraiment de la marque. Des bottes frangées Isabel M, ou les cow-boy brodées recentes à talon, là, pour moi, à 850 euros, c’est du foutage de gueule. En revanche, une belle paie de Santoni, tu es sûre que tu paies la qualité. Chez IM, en shoes, je ne suis pas sûre du tout… De mon côté, il y a des marques chez qui je peux acheter les yeux fermés: YSL, Santoni, Chie Mihara, c’est du solide et pas du vol sur la marchandises. Suis plus méfiante côté Marc by MJ ou Chloé, par exemple (pas mal mais souvent cher rapport qualité prix)
Et puis, quand la « connotation » est trop forte (notamment pour le Kelly) j’ai du mal… Je le trouve sublime mais je ne l’assumerais pas du tout, je crois…
Ça dépend du type de « branchitude » de l’objet en question.
Pour faire simple : claquer 285 € dans un bracelet Aurélie Bidermann, sachant qu’il a un potentiel trendy de 2 étés maximum, impossible !
http://aureliebidermann.com/fr/do-brasil/199-bracelet-do-brasil-double-wild-tropics.html
En revanche investir (déjà, tu saisis la nuance 😉 ) dans un sac tout cuir, d’une marque de qualité, genre Renouard, ou dans de belles bottes qui seront encore au top dans 5 ou 7 ans, là c’est déjà plus envisageable !
http://www.maroquinerie-renouard.com/fr/femme/article-777-vincennes.html
Bon d’accord, mon sac Renouard on ne le verra jamais sur aucun blog de mode…
alors là, je suis entièrement d’accord. Et je dirais : quand EN PLUS t’as l’impression que limite le bracelet tu peux le fabriquer toi-même, laisse tomber… Il y a des bijoux Aurélie B qui justifient davantage l’investissement que ce machin vaguement hippanemesque… (claquer/ investir= c’est pile ça!!)
Difficile de définir une somme. J’investirais déjà plus dans un sac ou des chaussures. Mes ballerines Repetto sont relativement chères (pour des ballerines) et je ne peux même pas les considérer comme un investissement vu la fragilité de la chose, mais elles sont parfaites à mes yeux. Mettre plus de 400 € dans un sac me semblerait indécent, c’est certain. Quant aux vêtements, le problème c’est que j’aime changer, je me lasse assez vite et finalement à part un beau manteau (j’avais payé le mien 300€ il y a 2 ans, pour le moment il n’a pas bougé), mon investissement le plus intelligent serait un beau jean, parce que j’en porte au moins 3-4 jours par semaine, mais je crois que je ne pourrais pas mettre plus de 80€ dans un jean (un jean quoi !).
moi bizarrement j’arrive à investir pas mal ds un jeans (mais avec seuil psychologique de 110€ si c’est du Diesel; mais j’ai les extrêmes, avec une floppée de silm Zara, qui sont très bien, à 25,95€ l’un, j’ai raflé le rayon, de ttes les couleurs ou presque!!); et chez Zara, par contre, mon seuil psychologique est assez bas (jamais plus de 80€ qque soit l’article, et encore faudrait que ça soit un manteau – mais ça ne risque plus d’arriver depuis qu’ils font leurs manches pour anorexiques, ce qui m’oblige à taper dans le L et je nage, pas ds les manches, mais ds le manteau..)
Ah, et j’oubliais : quand ma fille, ado, a claqué ses étrennes dans un tee shirt Z&V, 80€, qui s’est décousu le 1er jour (!), ça m’a fait vraiment mal au coeur.
Ah ben z&v c est un peu vendu avec les bouloches en même temps!! -:)
Pour les chaussures, je rêve de bottes Sartore, de chaussures Fratelli Rossetti ou bien de Church’s bref, ça peut aller jusqu’à 600 E mais bon je connais la qualité des chaussures, pas spécialement « trendy » mais bien faites et qui vont me durer longtemps. J’ai acheté l’été dernier des Marc Jacob en solde à 150 E, pas regretté le moins du monde tant elles sont confortables (sandales compensées de 10 cm) et bien faites vraiment : ma voisine trouve que des chaussures de plus de 50 E c’est déjà beaucoup ; je ne lui ai pas annoncé le prix de mes sandales !! Pour les vêtements, de toute façon avec ma petite taille, il faut que je tape dans les bonnes marques et puis de toute façon, je recherche le beau et le bien plus que le à la mode. Même si mes cachemires viennent de Uniqlo ou Monoprix… Par contre, pour un manteau, je suis prête à lâcher 5 à 600 euros s’il le faut : même chose, petite, j’ai besoin d’un manteau qui m’aille et qui soit chaud. Difficile à trouver, alors souvent, comme pour les sacs d’ailleurs, je me tourne vers l’ancien (pardon le vintage, faut parler anglais…) dont je préfère et l’allure et la confection. Et puis je peux mettre aussi 60 euros dans de la lingerie quand elle est bien faite ; comprends pas les personnes qui portent un truc griffé et un sous tif de merdoisse à 5 euros qui ne convient pas et va tomber en ruine bientôt.
Je crois que lorsqu’on a goûté à la qualité (et donc au plus de 150 euros) côté tatanes, c’est difficile de faire marche arrière; moi il y a des marques (sauf en espadrilles ou trucs simples d’été), je ne peux plus: Minelli, notamment. En revanche, ça m’arrive de zieuter chez André (même si je n’ai de chez eux que 2 paires de sandales sabots et des sandales plates Agnès B pour André), et j’aime bien Jonak comme marque pas chère: ils font de la qualité et des trucs potables, malgré les prix. Côté talon, il m’est impossible de taper dans le cheap: il y a tjs qqchose de rédhibitoire (talon lamellé qui fait camelote, ligne du talon ratée, coutures moches, cuir immonde et importable etc…)
En fait ça dépend…Parfois j’ai l’impression de perdre un peu la notion de l’argent 😦 Tout est si chère !! Pour les sacs (qui ont quand même grave augmenté ces dernières années !) au delà de 1200e c’est quand même dingue (généralement j’en vends 2 + je mets au bout pour m’en offrir un nouveau). Pour les chaussures généralement un gros craquage par saison (genre 900e) car les chaussures passent l’épreuve des saisons (sinon je vais dans les boutiques de déstockage- moins chère), et pour les fringues, effectivement c’est un peu bête de mettre trop dans une robe par ex, que l’on ne va mettre que 3-4 fois, mais pour un manteau qui va durer, si ! Il n’y a que sur les vêtements Isabel marant pour lesquels je fais une exception,car au fil des ans, je sais que c’est ce que je porte quasi quotidiennement et étant généralement hors tendance, finalement ils ne se démodent pas…
Mes barrières psychologiques? Je me rends compte, que si j’en ai, je m’arrange toujours, au final, pour les reculer petit à petit. Car les prix évoluent, et les goûts changent. Donc, j’essaie de ne pas me créer des « blocages », car c’est comme ça que j’ai ultérieurement regretté à plusieurs reprises de ne pas avoir craqué.