… de mon dressing. 1989: date de création de la marque Loft design by…. J’ai dû acheter ce foulard en 1990, ou un truc du genre, je venais à peine de découvrir la boutique, dans le marais ou rue de Rennes, peut-être…
Je me souviens l’avoir payé 200fr, autrement dit l’équivalent de 50€ rapporté aux prix Loft d’aujourd’hui. Sur mon salaire riquiqui de l’époque, un investissement. Mais je tiens à ce foulard à tel point que je regrette (encore aujourd’hui, si, si!) de ne l’avoir pas pris aussi en coloris noir et blanc (j’avais hésité, puis renoncé…trop cher). Clin d’oeil à Balibulle, lancée dans un grand tri dans sa penderie, à qui je pourrais dire que, si ce foulard est toujours là, c’est qu’il comble tous les attendus d’une pièce qui ne sortira jamais de mon dressing: de sa dimension affective à sa qualité, en passant par le nombre (incalculable) de fois où je continue à le porter. Il est inoxydable.
Encore aujourd’hui, plus de 20 après, ce foulard + un tish en lin blanc + un blazer noir + un slim + des bottines noires me suffisent à composer le plus simple et le plus efficace des Altfit…
Et vous, ce serait quoi, votre pièce la plus ancienne de votre dressing? Celle qui y est entrée il y a des lustres et dont vous savez qu’elle n’en sortira jamais? Et pour laquelle ce serait un drame intergalactique de la perdre?
J’en ai deux : un pull marin Saint James qui doit dater du tout début des années 90 et que je porte encore très régulièrement (il est en très bon état, ce qui est rare pour de la maille!) et une combinaison en soie Sabbia Rosa, un rêve assouvi avec mes premiers « gros sous » en 1995, que j’ai fait réparer il y a peu et que je mets avec toujours le même frisson…
J’ai gardé beaucoup de mes vieux vêtements que je ne mets jamais sauf si ils reviennent à la mode. Je pense à une chemise de type pyjama de Agnès b achetée en 88 et remise depuis deux ans. Mon pull Alaïa, première pièce de créateur acheté en 86, (en solde bien sûr) increvable (comme tout ce que fait Alaia) et dans un état comme neuf. Lui et mes deux foulards Hermès aussi vieux, cela m’ennuierait bien de les perdre.
Hi hi hi tu as tenu compte de l’inflation dans le prix de ton foulard en euros car 200 Frs c’est 30 € non?
oui, mais justement, 30€ d’aujourd’hui, ça n’est pas du tout l’effet que ça m’a fait à l’époque (c’était plutôt l’impression de payer 50€ ou même 70€ d’aujourd’hui, c’est pour ça que j’ai mis 50€…Et ce, d’autant que, chez Loft, le moindre foulard est aujourd’hui à 55€ – pour les moins chers…)
Il est beau ton foulard ! Moi, ce serait un chemisier blanc Equipement, acheté en 1993 juste après la naissance de ma fille, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux et il n’a pas pris une ride (lui) !
Le vêtement le plus ancien acheté neuf avec mes sous à moi (sic) date de 1986 ou 1989 je crois : un pantalon de coton marine, court et large (enfin sur moi il fait court, toute petite) de la marque Anastasia, très à la mode à l’époque. Qualité impeccable, tour de taille plus adaptée (ahem). Sinon j’ai des pièces anciennes comme une jupe en cuir Alaïa ou une veste Mugler des années 80, des vêtements des années 60.
Une « chemise » en coton froissée (genre baba) ivoire directement issue des années 70 ayant appartenu à une de mes soeurs : mise à part les poignets qui s’effritent un peu, elle tient la route.
Et, surtout, mais c’est différend, le manteau de mon père, décédé il y a 2 ans, acheté fin des années 60- début 70, très peu porté, qualité parfaite (un beau drap de laine épais) que je voudrais faire retailler pour le porter : amusant, c’est la mode des manteaux masculins cet hiver ! Le mien aura un supplément pour moi et sera unique. Question chaussure : des bottines en peausserie mixte (cuir nappa et cuir vernis) achetées fin des années 80. J’en avais d’autres, encore en excellent état, disparues hélas lors du ravage de la maison de mon père … Notamment des Charles Jourdan Vintage, des bottes Bally de la grande époque et autres. Ah si tiens, pour rire, j’ai retrouvé mes robes de petite fille, faites par ma mère : je ne peux plus les mettre !!
La fringue la plus vieille de mon dressing, c’est une veste de tailleur Etam que j’ai encore mise la semaine dernière. Increvable. Elle passe même à la machine! Ma mère me l’avait offert et elle avait dû coûté 300 francs (une fortune en 1993). J’ai juste changé les boutons mais elle est intemporelle : en laine, à chevrons noirs et blancs.
l’époque où Etam faisait encore des trucs potables.. Aujourd’hui, dans le genre, mieux vaut aller chez Promod ou Zara, je pense….
Je me rappelle très bien cette boutique à l’époque où j’allais rue de Rennes. J’avais quelques trucs de chez eux que je n’ai pas gardés. Mais ce que j’ai de plus vieux, c’est un manteau d’homme en laine tweedée grise, de fabrication allemande, du genre oversize (on dirait ça maintenant), qui pèse une tonne et m’avait coûté 5 francs, oui oui, 5 francs dans une grande friperie de la rue de Rennes, à gauche en montant vers la gare (elle n’existe plus). C’était un déstockage de je ne sais quoi, il était neuf. Que trouve-t-on de neuf à 1 euro fait en Allemagne et qui est une armure contre les grands froids? Je l’ai porté l’année où il a fait – 15 à Paris (vers 84, 86?). Et je l’ai toujours gardé.
J’aurais dû garder quelques chemises Le Garage mais hélas je ne l’ai pas fait.
Sinon j’ai un charmant petit sac, genre croco, le Tanneur, à fermoir métal, très vintage que j’avais offert à ma mère qui ne s’en est jamais servi.
J’ai aussi lu le post de Balibulle. Je suis pour la méthode : une chose qui entre, une chose qui sort (on jette, on donne, je fais des cartons pour une copine plus mince). Bon we
Ma plus vieille pièce, que je porte encore, c’est le blouson Agnès B. en toile noire, acheté au tout début des années 80, rue du Jour, avec mes baby sittings d’étudiante. je n’avais pas les moyens de m’acheter la version cuir. Il me semble que je l’ai payé 280 francs à l’époque (incroyable que je m’en souvienne !). Des années plus tard, je me suis acheté le cuir, que ma fille a réquisitionné et porte quasiment tous les jours.
c’est marrant, Agnes B se conserve longtemps, apparemment: j’avais investi (mêmes années que le foulard LOFT) ds un short Agnes B en flanelle de laine noire, adorable avec ses deux zips à lézards sur les coté (600FF de l’époque!!) et je l’ai porté bien 20 ans (jusqu’à ce que mon 38 de l’époque – déjà un peu limite -devienne un franc 40…). Mais en 20 ans, il n’a pas bougé…
2 t-shirts achetés dans les années 80 : un blanc manches courtes à nouer forme carrée mais légèrement cintrée, impeccable avec toutes mes jupes et une marinière Naf Naf rayée jaune pâle et blanc que ma fille m’a définitivement piquée mais me prête volontiers de temps en temps.