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Le déclic olfactif pour un nouveau parfum est toujours, pour moi, une joie et un plaisir plus grands qu’un déclic fashion. D’abord, parce que ce genre de révélation est extrêmement rare – je suis d’une exigence et d’une sélectivité pire qu’avec les chaussures – et ensuite parce que c’est un jeu de piste qui me surprend à chaque fois pour son côté – paradoxalement – prévisible. En effet, pour tester, puis choisir un parfum je passe par 3 étapes, dont souvent émergent des conclusions récurrentes…
Cette fois-ci, Gris Clair s’est d’abord trouvé en concurrence olfative avec À la nuit et Serge Noire, à l’étape « bouchon »; puis avec seulement Serge Noire à l’étape « scientifique »… Comme je l’expliquais ici, Serge Noire s’est effacée assez vite à cause du patchouli et de l’ambre associées, trop présents pour moi. Et quoi qu’il en soit, Gris Clair s’est imposé pour son accord de « lavande fumée à la frangipane », une sorte de Jicky qui aurait brûlé au soleil de Provence, en un peu plus sec, un peu plus mixte et masculin, avec néanmoins une fève tonka et une coumarine persistantes qui déterminent si souvent ma préférence pour mon fidèle Jicky…
Je ne connais pas du tout les parfums Lutens. Tu vas les sentir au Palais-Royal? La boutique m’intimide en fait!
non, non, ils les ont tous à mon Sephora de province! j’aime bcp les Lutens, si ce n’est que beaucoup sont assez forts (cf ma lassitude pour Fille en Aiguilles, que j’adorais pourtant; mais je l’associe aussi à une période pas marrante, aussi, où n’importe quelle odeur m’était insupportable quoi qu’il arrive…). En tout cas, ils ne sont jamais vraiment ratés, je trouve;